L’heure de gloire d’Ivan ANISKEVITCH, samboïste biélorusse, est arrivée le 15 novembre 2015. Il a remporté une médaille d’or au Championnat du monde de SAMBO à Casablanca au Maroc, en s’offrant un excellent cadeau d’anniversaire. Les trois années suivantes n’ont pas été aussi réussies: lors du tournoi international de SAMBO comptant pour le prix du Président de la République de Biélorussie qualificatif pour l’équipe nationale, il arrivait constamment deuxième, derrière son adversaire. Ivan a cessé sa série noire en février 2019, il a non seulement remporté l’or du tournoi à Minsk, mais il a également reçu le prix spécial «Volonté de vaincre».
— Ivan, Quels sont vos impressions sur les compétitions ?
— Je me considère déjà comme un athlète d’une catégorie «avant master» et les jeunes sportifs grandissent vite: de nouveaux gars arrivent, contre lesquels je n’ai jamais combattu. Lors du tournoi de Minsk, j’ai eu plusieurs combats contre des adversaires à la fois totalement inconnus et puissants.
Il est difficile de choisir la bonne tactique à l’avance dans de telles situations. J’ai essayé de gérer correctement le combat. Je l’ai fait, j’ai donc réussi à gagner. Au cours des trois dernières années, je suis régulièrement devenu le deuxième sportif de ce tournoi. Je voulais me retrouver et me réhabiliter afin de mettre fin à cette série déplaisante.
— Qu’est-ce qui vous attend dans un avenir proche?
— Nous travaillerons avec les entraîneurs pour d’autres tournois. Nous saurons bientôt où notre équipe doit participer, mais pour l’instant nous nous préparons.
— Cette année, le tournoi international de SAMBO comptant pour le prix du Président de la République de Biélorussie est également devenu un événement test avant les Jeux européens.
— Avez-vous aimé l’organisation de ce tournoi?
— En général, tout est bien préparé. Une seule chose m’a personnellement gêné, c’est l’atmosphère étouffante dans la zone d’échauffement. Tout le reste est vraiment génial: les athlètes sont accompagnés jusqu’au tapis et escortés après les combats, c’est un gros plus. En outre, il y avait des écrans supplémentaires dans la zone d’échauffement, désormais nous pouvons voir non seulement l’ordre des combats, mais aussi suivre en direct les adversaires ou les camarades de l’équipe.
— En finale, vous avez réussi à passer des techniques très spectaculaires qui vous ont permis de remporter le prix spécial «Pour la meilleure technique». Cependant, vous avez finalement remporté le prix «Volonté de vaincre».
— Dis-moi, quelle importance ont ces prix pour toi?
— Ils n’ont pas d’importance pour moi, je voulais juste gagner le combat. Je ne pensais pas du tout faire une super projection. Si on nous donne des prix supplémentaires, c’est très bien, mais ce n’est pas le plus important. J’avais ciblé la première place du tournoi, je l’ai atteinte et le reste a suivi.
— Cette médaille d’or vous a-t-elle rapproché des Jeux Européens?
— J’espère bien. Mais la commission des entraîneurs n’a pas encore annoncé sa décision sur la composition. Il y a concurrence dans ma catégorie de poids, donc, tout dépend du choix des entraîneurs. Ils analyseront les compétitions, les tournois précédents et les suivants, ensuite ils prendront une décision. Bien sûr, j’ai hâte de participer aux Jeux européens à Minsk.